La forêt, source de croissance

Présente sur Terre depuis des millions d'années, la forêt a toujours été pour l'être humain un réservoir de ressources extrêmement divers et varié. Mais bien plus qu'une simple source d'énergie et de matériaux, elle représente surtout une source de pouvoir et de prestige pour les clans qui en disposent comme héritage.

En France, les forêts représentent 33% du territoire, dont 75% appartenant à des propriétaires privés. En revanche, il s’agit bien plus qu’un simple héritage familial, la forêt peut être utilisée comme étant un outil de diversification qui peut faire l’objet d’un investissement. Aujourd’hui, l’activité forestière n’a jamais autant fait parler d’elle, tant sur un marché forestier en pleine expansion qu’à travers une image emblématique, d’un environnement et d’un écosystème à préserver et indispensable à la survie des hommes.

L’investissement forestier se caractérise par une augmentation du volume des transactions et du prix. Le prix moyen des forêts a augmenté de 3,5 % l’an dernier. La valeur moyenne des transactions en 2019 était de 4 250 € par hectare. Cette augmentation concerne la quasi-totalité des régions de France. En plus du prix moyen, 90 % des transactions se font entre 670 et 12 730 euros de l’hectare, ce qui reflète la qualité des biens à vendre ainsi que leur situation géographique.

En 2019, le nombre de transactions a augmenté de 6,3 %, soit 20 280 biens vendus, porté par le dynamisme du marché des petites forêts dont la surface varie entre 1 et 10 hectares. La surface totale vendue atteint 139 400 hectares, soit une progression de 7,1 %. La valeur du marché forestier a atteint 1,68 milliards d’euros, soit une progression de 4,9 % comparée à 2019. Les forêts non bâties quant à elles ne représentent qu’un tiers du marché (553 millions d’euros).

 

Malgré des chiffres impressionnants, le marché forestier est considéré comme sous-exploité en France, annonciateur de perspectives de croissance. D’autant plus que la superficie des forêts cumule une croissance de 2.7 millions d’hectares depuis 30 ans d’après l’IGN (Institut national de l’information géographique et forestière).