Pourquoi se lancer dans un investissement forestier ?
En ce qui concerne l'achat
Du fait de ces nombreuses spécificités à prendre en compte avant tout achat, il est vivement recommandé de consulter des experts. La démarche débute par la recherche peut commencer soit par une consultation d’agences dont une des spécialités est les transactions financières ou bien en consultant des études locales de notaires dans les zones boisées. Il est également possible de se rapprocher du syndicat des propriétaires forestiers ou à la coopérative forestière de votre région. De plus, la mise en relation avec un expert forestier est essentielle en termes de conseils sur le type d’essence plantée et tout processus en relation avec la mise en place d’un plan de gestion simple. Dans le cas où l’intéressé est client d’une banque privée, il peut se renseigner sur l’existence d’un département consacré au foncier rural, généralement ce département est présent dans ce type de structure.
Un énorme risque que court les forêts monospécifiques, c’est-à-dire que les trois quarts des arbres appartiennent à une même espèce, favorisent les maladies dues à des vers, des champignons ou des virus. Par conséquent, la plus value de la production et celle de la qualité des peuplements sont impactés par des dommages considérables. En complément de l’hétérogénéité des forêts, en termes d’essence, cette diversité doit aussi se refléter dans l’âge des peuplements.
Tout propriétaire possède des droits et des devoirs à remplir. Si une forêt a une surface de plus 25 hectares, auquel cas s’impose l’obligation de mettre en place un plan simple de gestion (PSG). De surcroît, ce plan doit être approuvé par le Centre régional de la propriété forestière (CRPF).
Comme tout investissement il comporte des risques...
L’investissement en forêt représente un risque important de perte en capital. Notamment en cas de force majeure, c’est-à-dire un évènement qui soit imprévisible, irrésistible et indépendante de la volonté des personnes, comme les catastrophes naturelles peuvent nuire à votre bien. Puisque le propriétaire est responsable en cas de dommage à autrui : branche qui blesse un passant, ou un arbre qui casse une propriété voisine, ou même un incendie qui se propage très rapidement. Les catastrophes naturelles ne font que renforcer ce risque.
… qui peuvent être atténués en amont par la mise en place de certaines mesures
Parmi les nombreuses solutions alternatives, il est fortement conseillé de diversifier son investissement forestier. Les deux principaux objectifs seront l’acquisition d’un actif peu volatile et dont la valeur
Si l’investissement direct vous semble trop osé et que cela ne vous convient pas, vous pouvez investir par d’autres moyens, comme dans des parts groupement forestiers. Ces sociétés civiles seront chargées de l’équipement, l’exploitation et la gestion du bien, retirant un poids pour l’investisseur. De cette manière, le marché foncier forestier est bien plus accessible à un public plus large, du fait du montant de la part qui reste bien inférieur à celui de l’achat en direct. Il est possible de tirer des revenus de cet investissement, mais ce n’est pas une garantie, qui proviennent des revenus suite à l’exploitation de la forêt, ceux venant des accords de droit de chasse et ceux de la trésorerie.
Cependant, avec un faible taux de rendement et l’impossibilité de jouir de son bien peut représenter des arguments en défaveur de ce type d’investissement.
Le coût résultant d’un dommage à autrui peut être allégé par l’acquisition d’une garantie “responsabilité civile”, elle couvre les dommages causés à autrui. De nouvelles assurances font même leur apparition, notamment en cas de dommage incendie et tempête. Cette assurance a été entreprise par la Fédération des forestiers privés de France en partenariat avec le courtier Verspieren.